jeudi 12 juin 2014

K... comme la noblesse de Kabylie

Lorsque Sophie Boudarel avait eu la gentillesse de m'interviewer dans le cadre des "Portraits de Généablogueurs" sur son site "La Gazette des Ancêtres" en janvier dernier, j'avais émis l'idée de traiter un sujet particulier dans le cadre du GénéaThème consacré aux épines généalogiques. Je le traite donc dans le cadre du ChallengeAZ...

A l'époque je disais avoir entendu "toute mon enfance et jusqu’à son décès, mon père me dire que son père (c'est-à-dire mon grand-père que je n’ai pas connu) les enjoindre ainsi que mon oncle à ne pas faire les imbéciles, « parce que vous avez du sang bleu dans les veines », disait-il. Ça m’a toujours laissé plus que perplexe, car mes recherches généalogique, qui ne sont pas axées du tout sur une quelconque quête d’ancêtres nobles (ceux que je trouve suffisent amplement à mon bonheur), ne m’ont jamais conduit à ce genre de résultats et de loin"

C'est vrai que "ma grand-mère paternelle le rappelait aussi en me racontant qu’en allant visiter sa belle-famille habitant en Kabylie elle regardait toujours une série de portraits très anciens accrochés aux murs et représentant visiblement des notables habillés de noir, portant « une fraise » et présentés par mon arrière-grand-père comme les ancêtres. Des portraits qui se sont perdus lors du rapatriement des pieds-noirs au début des années 1960, tout comme d’ailleurs les photos conservées par mes grands-parents dans leur appartement d’Alger. D’autres membres de la famille m’ont parlé de ces portraits qu’ils ont vus en Algérie chez mes aïeux et de cette anecdote".

La ville de Kabylie en question était Aumale, aujourd'hui Sour-el-Ghozlane ville de naissance de mon arrière grand-père Gabriel Plancard (1888-1945) marié à Françoise Adélaïde Barge née à Bougie

C'est donc chez lui que tout le monde a vu ces cadres et aussi certains objets.
J’aimerais juste découvrir ce qui a bien pu faire naître ce qui me paraît être une légende familiale.

Si l'on donne crédit à la présence de ces fameux portraits (les gens qui y sont allés n'ont pas été victimes d'hallucinations collectives !), peut-être s'agissait-il de ce Me Plancard, avocat à Rodez qui portrait la robe d'avocat en cette fin de XVIIe siècle.

Pour l'heure, rien n'est venu éclairer ma lanterne.

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