samedi 11 décembre 2010

Antoine Plancard, médecin et chirurgien ophtalmologiste

Comme promis, voici, en deux billets, l’histoire d’Antoine Plancard né à Carcassonne le lundi 7 décembre 1863. Il est l’aîné de Benoît Plancard (1833-1920) et de Guillaumette Cazal et le petit-fils d’Antoine (né en 1802), le premier fils de Jean Plancard (1774-1825).
L’Antoine Plancard qui nous intéresse aura une sœur, Pauline, né en 1874 dont nous reparlerons. Il naît dans une famille plutôt aisé, son père est dit maître serrurier, il travaille donc le fer et réside au 15 de la rue Saint-Michel à Carcassonne, un eartère du centre-ville.

Intelligent, Antoine Plancard entreprendra des études de médecine à la prestigieuse faculté de Montpellier. Il en sort docteur en médecine le jeudi 27 juillet 1893 en soutenant sa thèse intitulée : « Des Pseudo-tuberculoses microbiennes ». Une thèse éditée la même année et toujours consultables aux archives. Une thèse brillante dont les conclusions ont été reprises moult fois dans divers ouvrages de médecine de son temps notamment dans des livres en langue allemande.

Au cours de ses études de médecine, Antoine Plancard qui réside à Montpellier, va prendre une part active parmi les « Faluchards ». La faluche étant la coiffure, souvent un béret, diversement décorée et symbole en cette fin du XIXe siècle de l’appartenance au corps des étudiants. Actuellement, la faluche est réservée aux étudiants en médecine.

Antoine Plancard donc est un étudiant actif. En effet, sur un site internet traitant de l’historique de la faluche ont peu lire : « Les Montpelliérains lancent une invitation pour le VIIe centenaire de leur université, qui aura lieu du 22 au 25 mai 1890. Le Président de la République Française, Sadi-Carnot, remettra alors à Guy, Président de l'Association Générale des Etudiants Montpelliérains (AGEM), le drapeau de l'association qui le passera à Plancard, porte-drapeau de l'AGEM. Ils semblent donc que très tôt les étudiants Montpelliérains aient adopté la Faluche que nous leur connaissons actuellement ».

Sur son parcours médical, il est noté dans son dossier militaire conservé aux archives militaires de Vincennes et sur lequel nous reviendrons dans un prochain billet qu’il préfère la chirurgie et que ses aptitudes sont mixtes : médecine et chirurgie. En effet, il exerce au moins depuis 1903 comme adjoint à l’hôpital de Carcassonne et exerce la spécialité d’ophtalmologiste où il opère. Une spécialité qui le touche de près puisque son dossier mentionne : 4 dioptries à l’œil gauche et 2 à l’œil droit !

La suite au prochain billet.

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