dimanche 28 novembre 2010

Les Plancard à Paris

Le problème avec Paris, c’est que les archives d’état-civil ont été détruites lors de l’incendie de l’hôtel de ville en mai 1871 au cours des journées de l'insurrection de la Commune. Y retrouver une personne avant 1860, c’est à dire pour la période dite de l’état civil parisien reconstitué, est un rien aléatoire même si les archives de Paris disposent d’un énorme fichier. Fichier qui nous a permis de retrouver Thérèse Joséphine Pierrot l’épouse de Gabriel Plancard (1812-1856).

Après un coup d’œil aux archives numérisées de Paris en ligne sur internet, on s’aperçoit donc qu’entre 1820 et 1860, quelques Plancard peuplent l’état-civil de la capitale. On y trouve les naissances de deux François Charles Plancard le 27 août 1824 et le 12 septembre 1825, d’une Eugénie Louise le 17 novembre 1830 dans le 3e arrondissement et d’une Catherine Augustine Françoise le 3 septembre 1831. Il n’existe pas de décès de Plancard pour cette période mais un mariage le 18 décembre 1834 toujours dans le 3e arrondissement. Il mentionne l’union de Julien Plancard et d’une demoiselle Duport.

Certes, on constate que d’autre Plancard vont décéder à la fin du XIXe siècle et au début du XXe dans des départements d’Ile de France. Mais pour savoir si cette famille est rattachée à la nôtre, il faudrait par exemple savoir où et quand est né ce Julien Plancardqui se marie en 1834. Pour le savoir, il suffit de se rendre aux archives de Paris puisque les actes datant d’après 1860 ne sont pas encore mis en ligne. Encore un peu de patience donc pour trouver la clef de l’énigme.

Allez, encore un Plancard pour la bonne bouche et sur lequel on dispose d’un peu plus de renseignements. L’association La France Généalogiquem’a fait parvenir des renseignements sur Augustin Aimable Plancard époux de Françoise Fiard. L’homme est décédé le 20 avril 1834 rue du Marché aux Chevaux. Il exerçait la profession d’équarisseur et possédait, en outre, une autre maison située au 2 rue de Vaugirard à Paris. On sait juste qu’il a des enfants, mais on ne sait combien ni quand ils sont nés. Il n’est pas étonnant qu’on ne le retrouve pas dans l’état-civil reconstitué qui, comme on l'a dit, est parfois lacunaire. Une recherche plus approfondie s’impose donc.

Reste encore et aussi à se pencher plus précisément sur les familles « de Saint-Plancard » (totalement disparue aujourd’hui mais dont un certain François de Saint-Plancard était magistrat au parlement de Toulouse) qui disposait sous l’Ancien Régime d’un château à Bonnac dans l’Ariège et « Saint-Plancard » originaire de Haute-Garonne qui pourraient, il y a fort longtemps être rattachées à la nôtre.

Si le prochain billet sera consacré aux naissances, mariages et décès du mois de décembre, le suivant s’intéressera sans doute au docteur Antoine Plancard qui fut médecin militaire après ses études à la fac de Montpellier puis médecin de ville à Toulouse. Je dis sans doute, puisque cette étude est liée à un déplacement aux archives militaires de Vincennes début décembre afin de pouvoir y consulter son dossier. Un déplacement qui permettra peut être d’en savoir également davantage sur le parcours de Jean Plancard (1774-1825) dont la trace peut se trouver dans les liasses de ces mêmes archives. A suivre.

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